Le Conseil européen extraordinaire du 10 avril a décidé de reporter de six mois l’échéance de la sortie du Royaume-Uni. Theresa May avait demandé une prolongation plus courte, mais différents dirigeants européens souhaitaient un délai plus long, de l’ordre d’une année.
Le pays devra en principe participer aux élections européennes, à moins qu’un accord au parlement britannique ne vote majoritairement en faveur de l’accord de divorce d’ici là.
La sortie aura bien lieu, mais ni ses conditions ni sont échéance n’ont été éclaircies.
Invité du journal de RT le 11 avril, Pierre Lévy, rédacteur en chef de Ruptures, revient sur ce feuilleton d’apparence complexe, mais dont le fond est finalement beaucoup plus simple…