Tout le pays est désormais « confiné » suite aux mesures contraignantes arrêtées mi-mars. Le but est de tenter de ralentir l’épidémie de Coronavirus.
Les médias audiovisuels (chaînes de télévision, stations radiophoniques) rendent compte largement de cette situation, de l’évolution sanitaire et des conséquences sur la vie sociale. Ce qui est normal.
En revanche, ces médias ont désormais totalement cessé d’informer sur l’actualité internationale. Plus un mot, plus une allusion. Comme si, hors épidémie, il ne se passait plus rien. Comme si le monde s’était subitement arrêté de tourner.
Certes, nul ne conteste la gravité de la maladie qui touche la France, de même que la plupart des autres pays. Mais faut-il pour autant cesser de s’intéresser à l’actualité sur les cinq continents ?
Les migrants coincés à la frontière turco-grecque n’ont pas disparu comme par enchantement, et l’activité diplomatique liée aux décisions d’Ankara se poursuit. Les menées étrangères pour affaiblir la Syrie continuent. Les tensions irano-américaines s’accentuent, notamment sur le sol irakien, avec une escalade des attaques.
En Algérie, au Liban, en Irak, les mouvements s’interrogent sur leur avenir. Au Sahel et plus au sud, les massacres perpétrés par les groupes djihadistes n’ont pas cessé, pas plus que les horreurs de la guerre menée par l’Arabie saoudite au Yemen.
En Slovaquie, des élections viennent d’avoir lieu ; et les primaires aux Etats-Unis avancent dans des conditions particulières. Les négociations sur un futur accord entre Londres et Bruxelles ont été gelées, mais les enjeux demeurent.
De France Inter à TF1 ou France 2, d’Europe 1 à BFM, de France Culture à Arte, le devoir d’informer sur la marche du monde ne devrait pas avoir disparu.
Pour sa part, Ruptures poursuit son travail. Notre mensuel entend continuer à vous informer sur l’actualité européenne ainsi que sur les grands enjeux géopolitiques.
Pour des raisons évidentes, la chaîne YouTube Le Point de Ruptures a suspendu ses enregistrements. La dernière émission reste bien sûr disponible, et vaut le détour.
Dans ces circonstances, nous donnons plus que jamais priorité à l’édition papier
Mais, dans ces circonstances, nous donnons plus que jamais priorité à l’édition papier.
Sauf cas de force majeure (arrêt de l’imprimerie, non prévu à ce jour…), la prochaine édition sera bouclée le 30 mars, et devrait donc parvenir aux abonnés aux alentours du 2 avril (car le journal prévoit de rendre compte du Conseil européen des 26 et 27 mars). A noter cependant que des retards postaux peuvent perturber la distribution.
Nous remercions tous nos abonnés pour leur fidélité. Et tous ceux qui ne se contentent pas de l’information monothématique seront les bienvenus : c’est le moment où jamais de s’abonner.