Selon une étude récemment publiée par les services de la Commission européenne, 60% des personnes interrogées considèrent que l’appartenance de leur pays à l’UE serait une « bonne chose ». A Bruxelles, on n’a pas tardé à se réjouir d’un tel résultat « en hausse de trois points par rapport à l’automne 2017 ».
L’intérêt avec les sondages, c’est qu’ils permettent de corriger ce que ne cessent de dire les électeurs. En l’occurrence depuis six mois : en Allemagne, en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie, et bien sûr en Italie.
Tout à sa joie, l’équipe des réseaux sociaux de la Commission a posté sur Twitter un sondage express posant la même question. Las, cette fois, 50 minutes avant la clôture de la consultation, 70% des réponses étaient : « une mauvaise chose ».
En réalité, personne ne peut tirer de conséquences sérieuses de telles enquêtes. Sauf peut-être le zélé préposé aux réseaux sociaux de la Commission qui a eu la joyeuse idée de poser une telle question et qui doit désormais se documenter sur Pôle emploi.