Les besoins en énergie de demain sont complètement sous-estimés, à moins de plaider pour la décroissance… qui précipiterait les pays dans la catastrophe économique et sociale.
Cela vaut tout particulièrement pour l’électricité. Le modèle allemand – tout miser sur les renouvelables, et finalement ré-ouvrir les centrales à charbon – est-il enviable ? A Bruxelles comme à Berlin, il ne manque pas d’adversaires du nucléaire – une source qui a permis à la France d’avoir les tarifs les plus bas, l’approvisionnement le plus sûr, et l’énergie finale la plus décarbonée.
Mais l’atome a manqué d’investissements depuis trente ans. Comment inverser cette tendance ? C’est l’objet de ce présent débat, co-produit avec Le Média pour tous et animé par Vincent Lapierre.
Marc Fontecave, chimiste, est professeur au Collège de France et membre de l’Académie des sciences. Il consacre une large part de ses travaux à anticiper les énergies de demain, en plaidant notamment pour une large part de nucléaire.
Il débat avec Pierre Lévy qui pointe la triple responsabilité de l’Union européenne dans la hausse des prix de l’énergie et les risques de ruptures d’approvisionnement : la libéralisation lancée dès 1996 ; le renoncement aux hydrocarbures russes (du fait des sanctions) ; et la politique environnementale, notamment tous les mécanismes de marchés et taxes carbone.
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