L’équipe du mensuel et du site est composée de :

Bruno DRWESKI (1957, Montréal) – Universitaire, enseignant chercheur à l’INALCO, spécialiste de l’Europe centrale et orientale ;
Nicolas GIRAULT (1977, Bourges) – Journaliste, diplômé de l’École de journalisme de Nice ;
Vanessa IKONOMOV (1975, Smolensk) – Journaliste, diplômée de Sciences-Po Paris, spécialiste en géopolitique ;
Julien LESSORS (1971, Montreuil) – Journaliste, expert en intelligence économique, ancien correspondant à Bruxelles du quotidien La Tribune ;
Fabien RIVES (1989, Saumur) – Journaliste, « community manager » ;

et dirigée par le rédacteur en chef :

Pierre LÉVY (1958, Paris) – Journaliste, ancien rédacteur au quotidien L’Humanité (1996-2001), ancien syndicaliste CGT-Métallurgie.

Bienvenue sur ce site à contre-courant, extension numérique du mensuel imprimé Ruptures ! Ce dernier est né au printemps 2015. Il prenait alors la suite de Bastille-République-Nations, « mensuel progressiste radicalement eurocritique » lancé en décembre 2000. L’équipe du journal reste attachée au format papier, qui permet le recul sur l’actualité instantanée, la distance de l’analyse, la fiabilité des informations recoupées. Mais les habitudes de beaucoup de lecteurs évoluent ou s’élargissent. La présence sur la Toile et sur les réseaux sociaux devient incontournable.

Elle devrait en outre permettre à Ruptures d’accroître sa visibilité, sa notoriété. Et de gagner ainsi en retour – nous l’espérons – de nombreux nouveaux abonnés à l’édition papier. Avec un peu plus de 10 000 lecteurs aujourd’hui, la marge de progression est large. D’autant que la ligne éditoriale – progrès social, souveraineté populaire, indépendance nationale, coopérations internationales – se trouve désormais plus que jamais au cœur des enjeux les plus brûlants. Ce présent site sera bien sûr fidèle au double engagement fondateur de l’aventure de presse commencée il y a seize ans, et confortée il y a un an et demi :

– une ligne progressiste, dans l’acception radicale que ce terme tend hélas à perdre aujourd’hui. Il s’agit de conjuguer indissociablement : progrès social, si nécessaire au monde du travail ; progrès économique, qui en est l’autre face, à l’encontre des tentations « décroissantistes » à la mode, et qui sont le nom poli de la récession et de l’austérité ; progrès scientifique et technique, à rebours des visions réactionnaires ou obscurantistes qui mettent en cause le primat de la raison ;

– un engagement éditorial clair en faveur de la souveraineté, autrement dit de la liberté de chaque peuple – au sens politique du terme – de décider lui-même de son avenir. Et ce, contre les dominations impériales et les visions mondialistes qui visent à abolir les frontières pour le plus grand profit des détenteurs de capitaux, des oligarchies transnationales. Autrement dit, faire vivre l’internationalisme, synonyme d’égalité, de liberté et de solidarité entre les pays, contre la gouvernance mondiale ;

– un champ rédactionnel concentré sur l’Europe, sur la critique du principe même de l’intégration européenne : dès l’origine, la raison d’être de l’UE visait précisément à imposer des reculs sociaux, à dessaisir les peuples de leur capacité de décider de leur avenir, et à promouvoir les ambitions impérialistes. Bref, loin des éternelles illusions d’une « autre Europe », la question se pose maintenant pour tous les pays, après le Royaume-Uni, d’en sortir ;

– une qualité rédactionnelle à laquelle nous travaillons particulièrement : priorité à l’information, en particulier celle qu’on ne trouve pas dans la presse alignée sur l’idéologie dominante ; style soigné, inséparable d’analyses claires et rigoureuses. Et surtout : les faits doivent toujours primer sur les analyses pré-établies ;

– enfin, une indépendance totale vis-à- vis des forces et partis politiques comme des grands groupes économiques. Conséquence : les ressources de Ruptures ne proviennent que des abonnements et du soutien de ses lecteurs…

Là où le mensuel papier propose récits, analyses, entretiens et décryptages, ce présent site entend réagir vite à travers informations au jour le jour, commentaires et billets d’humeur. Les deux devraient se compléter dans un même objectif : servir la pensée critique dans les domaines social, économique et géopolitique.