A l’heure où les Palestiniens de Gaza meurent chaque jour sous les bombes ou de famine provoquée ; à l’heure où le gouvernement israélien n’hésite pas à pilonner une ambassade iranienne, provoquant une réaction mesurée de Téhéran ; à l’heure où malgré cette retenue, les dirigeants de Jérusalem annoncent une nouvelle escalade, susceptible de plonger tout le Moyen-Orient dans la guerre avec de possibles conséquences mondiales, est-il encore opportun de s’intéresser à l’élection présidentielle en Slovaquie, dont le deuxième tour a eu lieu le 6 avril ?
A Bruxelles, comme à Berlin et à Paris, la réponse est oui. Et les dirigeants européens, de même que les grands médias qui leur sont proches, ne sont pas à la fête. Ainsi, pour le quotidien français « de référence » Le Monde, la victoire de Peter Pellegrini « n’est une bonne nouvelle ni pour la cohésion de l’Union européenne, ni pour le soutien à l’Ukraine ».
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