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Niger : les Occidentaux inquiets de perdre une carte majeure au Sahel…

Borrell et Bazoum

Les pays voisins du Niger vont-ils intervenir militairement dans ce pays ? C’est la menace qu’a brandie la Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest), le 31 juillet, cinq jours après qu’une junte, dirigée par le général Tiani, eut pris le pouvoir à Niamey, la capitale. Une menace soutenue par Paris, qui ne souhaite pas apparaître trop directement, mais qui redoute de devoir retirer les troupes françaises sur place – 1 500 hommes environ, ainsi que du matériel et des équipements lourds et sophistiqués.

Outre la mise en place de sanctions économiques, la Cedeao avait fixé un ultimatum qui expirait le 6 août. Elle exigeait la libération du président déchu, Mohamed Bazoum, et le « rétablissement de l’ordre constitutionnel ». Pour l’heure, la possibilité d’une telle action armée reste toujours sur la table, mais elle apparaît comme de moins en moins probable.

D’abord parce que le soutien populaire au régime militaire se renforce. Ensuite parce que…

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