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Parution de l’édition de février de Ruptures, bouclée le 23 février

sommaire ruptures 23 février 2022

24/02/2022 – Précision sur la parution de l’édition de février

Dans les premières heures du 24 février, le président russe a annoncé lancer une opération militaire d’envergure en Ukraine. Il a justifié cette décision par l’appel à l’aide des Républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk. Celles-ci avaient officiellement été reconnues par Moscou trois jours plus tôt.

Il a affirmé que la Russie ne vise pas une « occupation » de l’Ukraine mais sa « démilitarisation ». L’ensemble des pays occidentaux a immédiatement dénoncé une « invasion ». Pour sa part, la Chine a exprimé, avec prudence, sa compréhension de l’attitude russe en évoquant la volonté d’expansion de l’OTAN.

Les prochains jours permettront d’évaluer les contours et l’ampleur des objectifs russes. A ce stade, rien n’indique que le Kremlin envisage une occupation de l’Ukraine.

L’édition de février de Ruptures avait été bouclée le 23 février, soit la veille de l’annonce faite par Vladimir Poutine. Elle ne rend donc pas compte de celle-ci. Mais elle consacre une page entière à l’analyse des enjeux et des stratégies des différents acteurs. Cette analyse garde, quant au fond, toute sa validité.

La prochaine édition de Ruptures doit arriver le 26 février chez les abonnés.

Au sommaire :

– l’éditorial qui pointe le paradoxe du président français : il ne cesse de vanter les mérites de l’intégration européenne, mais dans deux dossiers cruciaux – Ukraine et Mali – il vient involontairement de démontrer que, quand c’est important, l’UE est hors jeu

– une explication de la « taxonomie » européenne, qui a récemment décerné sous conditions un label « vert » au gaz et au nucléaire ; mais Bruxelles se réserve le droit d’interdire le financement public du développement de l’atome

– une analyse de la crise ukrainienne, des conséquences de la reconnaissance russe de l’indépendance des deux Républiques populaires du Donbass, et des intérêts et stratégies des différents acteurs

– un point sur la situation politique en Italie, où le président de la République a été réélu par un collège de grands électeurs, laissant ainsi Mario Draghi à son poste de chef du gouvernement pour mener à bien les « réformes » attendues par Bruxelles

– une analyse des élections anticipées qui se sont déroulées au Portugal

– et, bien sûr, comme chaque mois, les brèves

Pour recevoir cette édition, il n’est pas trop tard pour s’abonner.

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