Le 24 juin, des centaines de personnels de santé se rassemblaient contre les projets de fermeture des hôpitaux Bichat et Beaujon, censés être remplacés, en 2028, par un campus hospitalo-universitaire à Saint-Ouen.
Les soignants dénoncent un plan qui accélérerait la tendance à la fermeture de lits enclenchée depuis de nombreuses années. Cette attaque contre l’hôpital public est en réalité une facette des politiques d’austérité appliquées pendant des décennies sous pression de l’Union européenne.
La dégradation des politiques de santé pilotées par Bruxelles a constitué un facteur aggravant dans le développement de la pandémie de Covid-19.
Ruptures fait donc écho à la mobilisation des personnels qui devrait se poursuivre dans la prochaine période.