A quelques jours des élections européennes, les instituts de sondage tout comme les politologues ne cessent de prédire une montée inexorable de l’extrême droite. De nombreux dirigeants européens en profitent pour tenter de mobiliser leurs électeurs face à cette perspective qualifiée de funeste. Ce fut encore récemment le cas d’Emmanuel Macron en visite d’Etat à Berlin.
En outre, ces prévisions plongent la « bulle bruxelloise » dans un tourbillon de rumeurs et de manœuvres – à mille lieues des préoccupations des électeurs. Au parlement européen en particulier, la fébrilité se répand parmi les élus qui siègent jusqu’à maintenant dans les deux groupes rassemblant des forces dites « nationalistes » ou « populistes » : le CRE (Conservateurs et réformistes européens), et ID (Identité et démocratie).
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