Pour comprendre les événements à travers les faits, mais au-delà des apparences
Trois des portefeuilles les plus géostratégiques de la Commission européenne sont confiés à des personnalités particulièrement anti-russes
Le premier ministre devrait obtenir de Bruxelles un délai de grâce, mais s’appliquera à revenir aux obligations européennes en coupant dans les dépenses publiques
De nombreux pays de l’UE connaissent des difficultés pour former des majorités parlementaires stables
Emmanuel Macron n’est contraint ni par la Constitution, et encore moins par la pression populaire, à nommer un premier ministre de gauche
Les dirigeants européens rêvent d’arrimer Kiev pour contrer la Russie ; mais si elle se réalisait, l’entrée de l’Ukraine précipiterait la fin de l’UE
A l’issue du second tour des élections législatives, aucun bloc ne dispose de la majorité absolue, et de loin. Les manœuvres ont commencé.
Les trois blocs s’accordent implicitement sur une certaine discrétion concernant les questions de l’Europe et de l’Ukraine
La campagne pour le scrutin qui s’est tenu le 9 juin s’est focalisée sur le pouvoir d’achat et sur la guerre en Ukraine
Abstention toujours très élevée, recul de l’écologie politique, montée des forces « populistes » : ces tendances caractérisent les scrutins, très hétérogènes, qui se sont déroulés du 6 au 9 juin
Paradoxalement, pour de nombreux électeurs, le RN continue d’incarner l’opposition à Bruxelles. Et il garde l’image d’un parti plus favorable à la paix que les forces politiques traditionnelles
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