Abstention toujours très élevée, recul de l’écologie politique, montée des forces « populistes » : ces tendances caractérisent les scrutins, très hétérogènes, qui se sont déroulés du 6 au 9 juin
Paradoxalement, pour de nombreux électeurs, le RN continue d’incarner l’opposition à Bruxelles. Et il garde l’image d’un parti plus favorable à la paix que les forces politiques traditionnelles
Les dirigeants de l’UE ont abandonné des terrains décisifs, ce qui permet aux « populistes » d’espérer remporter les scrutins
Aucune divergence entre Paris et Berlin n’a été aplanie, mais les deux capitales ont plaidé ensemble pour accélérer la militarisation euro-atlantique
Au grand dam de Bruxelles, la visite a porté « les relations sino-hongroises à leur apogée en soixante-quinze ans d’histoire », et a symbolisé la volonté d’indépendance de Budapest
Les dirigeants européens minimisent les crimes israéliens mais aggravent les sanctions contre la Russie
Bruxelles exige le retrait du projet géorgien imposant de rendre publics les fonds étrangers des ONG pro-occidentales, mais prévoit un paquet législatif traquant les financements russes au sein de l’UE
Le président français, dans son deuxième discours à la Sorbonne, a esquissé des ambitions européennes minées par les contradictions entre les Vingt-sept
Le premier ministre slovaque a été conforté par le choix « pro-paix » des électeurs qui ont élu un de ses alliés, Peter Pellegrini
Manon Aubry, tout comme Jordan Bardella, plaident désormais pour une solidarité occidentale armée
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