Pour comprendre les événements à travers les faits, mais au-delà des apparences
Les dirigeants européens rêvent d’arrimer Kiev pour contrer la Russie ; mais si elle se réalisait, l’entrée de l’Ukraine précipiterait la fin de l’UE
A l’issue du second tour des élections législatives, aucun bloc ne dispose de la majorité absolue, et de loin. Les manœuvres ont commencé.
Les trois blocs s’accordent implicitement sur une certaine discrétion concernant les questions de l’Europe et de l’Ukraine
La campagne pour le scrutin qui s’est tenu le 9 juin s’est focalisée sur le pouvoir d’achat et sur la guerre en Ukraine
Abstention toujours très élevée, recul de l’écologie politique, montée des forces « populistes » : ces tendances caractérisent les scrutins, très hétérogènes, qui se sont déroulés du 6 au 9 juin
Paradoxalement, pour de nombreux électeurs, le RN continue d’incarner l’opposition à Bruxelles. Et il garde l’image d’un parti plus favorable à la paix que les forces politiques traditionnelles
Les dirigeants de l’UE ont abandonné des terrains décisifs, ce qui permet aux « populistes » d’espérer remporter les scrutins
Aucune divergence entre Paris et Berlin n’a été aplanie, mais les deux capitales ont plaidé ensemble pour accélérer la militarisation euro-atlantique
Au grand dam de Bruxelles, la visite a porté « les relations sino-hongroises à leur apogée en soixante-quinze ans d’histoire », et a symbolisé la volonté d’indépendance de Budapest
Les dirigeants européens minimisent les crimes israéliens mais aggravent les sanctions contre la Russie, portant le « deux poids – deux mesures » à un niveau rarement atteint
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